Objets connectés : le plein d’innovations
Les objets connectés destinés à gérer son taux de glycémie ne manquent pas sur le marché.
En voici quelques exemples :
- Bee® est un appareil à fixer sur le stylo à insuline. Grâce à son application mobile, il permet au patient d’enregistrer et de conserver sur son Smartphone ses taux de glycémie et les unités d’insuline injectées.
- Dexcom G5 Mobile est un capteur qui vous permet de recevoir votre taux de glucose et vos tendances de glycémie sur votre Smartphone ou tablette, grâce à la technologie Bluetooth.
https://dinnostore.fr/dexcom-g5-mobile/15-recepteur-dexcom-g5-mobile.html
- Sugar® est une montre connectée qui, grâce à un capteur placé sur le ventre, analyse en continu le niveau de glycémie.
https://boltgroup.com/sugar
- FeetMe® est une semelle orthopédique qui mesure en permanence la pression plantaire et permet ainsi de prévenir les lésions au pied.
https://feetme.fr/fr/index.php
- E-Stylus® est un stylo à insuline qui propose un suivi numérique et aide les patients à choisir la bonne dose d’insuline en fonction de leur taux de glycémie.
Diabète : les multiples atouts des objets connectés
L’aspect ludique des objets connectés permet tout d’abord de booster la motivation de certains patients, mais aussi de faciliter leur quotidien. Ils améliorent le suivi de la maladie et permettent au diabétique de gagner en autonomie.
Par ailleurs, les informations collectées sur smartphone ou tablette garantissent au médecin de toujours disposer de données objectives. Et elles s’avèrent également rassurantes pour les parents d’enfants diabétiques qui peuvent ainsi mieux surveiller la glycémie de leur enfant.
Objets connectés : le défi de l’évaluation
Bref, intégrer les nouveaux outils de télémédecine dans la prise en charge du diabète semble inéluctable… Mais avant d’en généraliser l’utilisation, certains freins doivent encore être levés.
- La preuve clinique de la vraie valeur ajoutée de ces objets en comparaison à une prise en charge usuelle. D’où, actuellement, l’évaluation de certains d’entre eux au sein de grands centres hospitaliers.
- Ou encore les prix engendrés par une installation systématique et un suivi des patients équipés (formation, service après-vente etc.)
Les objets connectés prennent de plus en plus de place dans notre société. Concernant les outils de télémédecine, nous ne sommes pas encore au point. Pour le moment, rien ne vaut l’avis d’un médecin en consultation physique. Mais nous le savons, cette technologie arrivera tôt ou tard dans nos mœurs.
Et vous, êtes-vous pour ou contre les objets connectés ?
Source :Dr Marie-Christine Turnin, diabétologue au CHU de Toulouse et responsable de l’évaluation du protocole de recherche clinique de télésurveillance EDUC@DOM.